Faut-il manger de la viande ?

Protéines animales ou végétales ?

Les légumineuses et les céréales fournissaient l’essentiel des protéines de l’alimentation humaine jusqu’au milieu du XXe siècle. Au cours des Trente glorieuses, les changements dans les modes de production de viande et de volaille ont rendu ces aliments encore plus accessibles économiquement. Ainsi, la consommation a augmenté de manière spectaculaire jusque dans les années 1990 dans les pays européens.

Ne dit-on pas aujourd’hui qu’il faut « gagner son beefsteak » au lieu de « gagner son pain » ? Cette substitution d’un mot pour un autre dit assez la place occupée aujourd’hui par les protéines animales. L’emblématique repas du dimanche avec son gigot, son poulet ou son rôti est une autre expression de la valeur symbolique de la viande.

Dans le même temps, les légumineuses désignées autrefois comme « la viande du pauvre » n’occupent plus qu’une portion congrue de nos assiettes.

Des assiettes trop riches en protéines animales

On assiste cependant depuis les années 1990 à un tassement de la consommation de viandes rouges dont les graisses sont susceptibles de favoriser l’apparition de maladies cardiovasculaires. Les apports en protéines animales demeurent au XXIe siècle, suffisants voire excédentaires tandis que les apports de fibres stagnent quant à eux à des niveaux largement inférieurs.

Un déséquilibre que le nouveau Plan national Nutrition Santé (PNNS) cherche à compenser en préconisant désormais d’introduire 2 portions de légumes secs par semaine dans son assiette.

Mais au fait, qu’est-ce qui différencie les protéines animales des protéines végétales ? Les protéines animales sont-elles indispensables à notre santé ?

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