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Acides gras, cholestérol et maladies cardiovasculaires

Tous les acides gras ne sont pas mauvais pour la santé cardiovasculaire !

Acides gras trans et saturés : attention danger !

Le problème, ce sont les acides gras saturés et les acides gras trans d’origine industrielle, qui sont associés à une hypercholestérolémie et à une augmentation du risque cardiovasculaire.

Consommés en excès, les acides gras saturés augmentent le taux de mauvais cholestérol LDL dans le sang, ce qui provoque des dépôts dans les artères qui empêchent le sang de bien circuler, accentuant ainsi les risques de maladies cardiovasculaires.
Les acides gras trans, retrouvés en quantité dans les produits industriels (gâteaux, pizzas…), sont les plus néfastes de tous les acides gras !
Ils augmentent le taux de mauvais cholestérol et de triglycérides dans le sang, et font même baisser le taux de bon cholestérol HDL. 

Plusieurs études épidémiologiques ont démontré que la consommation d’AG trans augmente significativement le risque cardiovasculaire : il suffit de consommer 5 g d’AG trans /j pour augmenter de 25 % le risque cardiovasculaire !  

3 types d’acides gras saturés sont plus particulièrement reconnus comme athérogènes (susceptibles d’entraîner des dépôts dans les artères appelés “plaques d’athérome”) en cas d’excès :

  • l’acide palmitique le plus synthétisé et le plus abondant dans l’alimentation = l’acide gras saturé le plus "accumulé" dans les tissus.
  • l’acide myristique, présent dans les huiles de palme et de coco.
  • l’acide laurique, que l’on trouve notamment dans l’huile de coco.

Les oméga-3 au secours de votre cœur

D’après de nombreuses publications, le risque de maladies cardiovasculaires diminue lorsque l’on remplace les acides gras trans ou saturés par des acides gras polyinsaturés qualifiés de « bons » gras pour la santé cardiovasculaire. D’ailleurs, nombreuses sont les marques du monde de l’agroalimentaire vantant les mérites de leurs produits riches en oméga « bons pour le cœur ». Qu’en est-il vraiment ?

La consommation d’oméga-3, en particulier les fameux EPA et DHA, a fait l’objet de nombreuses études épidémiologiques, qui ont mis en avant un effet protecteur cardiovasculaire, notamment :

  • Une diminution du risque de survenue d’un événement cardiaque,
  • Une diminution de la pression artérielle chez des sujets hypertendus,
  • Un effet régulateur du rythme cardiaque en cas d’arythmie,
  • Une diminution de la quantité de triglycérides dans le sang, 
  • Une meilleure stabilité voire une régression des plaques d’athérome,
  • Un effet bénéfique dans la prévention des accidents fatals et de la mort subite,
  • Une réduction de la morbidité et de la mortalité cardiovasculaires chez les patients ayant déjà subi un événement cardiaque.


Ainsi, la consommation d’acides gras oméga-3 EPA et DHA est bel et bien recommandée chez les personnes sujettes aux troubles cardiovasculaires. Dans une perspective de prévention cardiovasculaire, les apports recommandés en EPA et DHA sont de l’ordre de 750 mg/j.

Tous les apports en oméga-3 ne se valent pas

Attention aux fabricants (de margarine par exemple) vantant les mérites d’un produit riche en oméga-3 qui diminuerait le taux de mauvais cholestérol ! Les oméga-3 ne sont pas si hypocholestérolémiants qu’ils ne le prétendent, ils réduisent seulement le taux de triglycérides, lipides énergétiques connus pour contribuer au développement de maladies cardiaques.

Seuls les stérols végétaux contenus dans certaines margarines sont capables de bloquer une partie de l’absorption du cholestérol et d’en réduire le taux sanguin.

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