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Les plantes de l’immunité - Penser Santé

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Les plantes de l’immunité

Du jardin ou d’ailleurs, de nombreuses plantes soutiennent les défenses immunitaires

Mon immunité dans le jardin

Les jardins de « simples » contiennent à eux seuls une belle variété de plantes stimulantes du système immunitaire ou aux effets antibactériens et antiviraux. En premier lieu, les thyms et le romarin. Leur richesse en huiles essentielles renforce leur efficacité.

Le thym

Toutes les espèces (plus de 300 !) auront des propriétés antivirales et antibactériennes, neurotoniques et antifongiques. Cependant, chacune par la proportion des actifs qu’elle contient, aura sa spécificité. Largement pourvu également en oligoélements comme le fer, le thym est sans doute La plante des saisons à épidémies.

  • La plus intéressante pour le système immunitaire est l’espèce Thumus vulgaris L. thujanoliferum. Le thujanol est une molécule capable de stimuler les immunoglobulines A (Ig A). Ces dernières constituent le premier bastion immunitaire contre les agents infectieux et les toxines.  
  • Les espèces à linalol agissent contre les affections pulmonaires ou les fatigues physiques et psychiques.
  • Les espèces à thymol ont une influence antibactérienne et antifongique plus marquée.
  • Les espèces à géraniol sont en outre antivirales, fluidifiantes et expectorantes, neurotoniques et cardiotoniques.

Le romarin

L’arbuste de « rosée de mer » des Latins (ros marinus) tire ses vertus des polyphénols dont il est richement pourvu. Ses sommités fleuries ont la réputation de stimuler les organismes fatigués, de diminuer le taux de cortisol. La liste de ses actifs est longue : l’acide rosmarinique, l’acide bétulique, le carnosol et l’acide caféique ont des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires. Très facile à cultiver, dans un jardin ou sur un balcon, il se consomme au quotidien en hiver.

Le plantain lancéolé

Une mauvaise herbe des jardins souvent négligée et arrachée bien souvent en vain également. Ses racines profondes et souples laissent peu d’alternatives au jardinier sinon la tolérance… et grand bien lui fasse, les feuilles du plantain (Plantago lanceolata L.) contient des glucides, du mucilage, des tanins, des sels minéraux (fer, calcium, phosphore), des vitamines du groupe B (B1, B2 et PP), des vitamines A et du soufre. Ces actifs renforcent l’immunité, sont antiviraux et luttent contre la fatigue tout en aidant l’organisme à se nettoyer de ses toxines.

L'achillée mille feuilles

Cette plante vivace doit son nom au naturaliste Pline l’Ancien qui souhaitait rendre hommage à Achille, héros de la mythologie grecque, incontournable combattant de  l’Iliade. Ses sommités fleuries sont habituellement utilisées pour la régulation des cycles féminins, les crampes et douleurs menstruelles, la digestion et pour ses vertus anti-inflammatoires. Elle apaise les gorges et pharynx irrités. Elle augmente, tout comme l'olivier, la résistance physiologique de l'organisme.

Les vertus des adaptogènes

Certaines plantes stimulantes du système immunitaire sont des plantes dites adaptogènes dont le ginseng, l’éleuthérocoque ou la rhodiole réputées renforcer sensiblement l’état général quand le corps accuse un coup de fatigue ou doit surmonter une attaque virale. 
Les plantes adaptogènes contiennent des substances capables de stimuler la réponse d’un organisme face à un stress de toute nature (physique, chimique ou biologique) tout en régulant ses capacités homéostatiques. Elles agissent pour ce faire sur plusieurs systèmes (immunitaire, nerveux, endocrinien), c’est pourquoi elles sont recommandées dans nombre de situations.

L’échinacée 

Certainement l’une des plantes les plus courantes dans le maintien de l’immunité. Deux espèces d'échinacées en particulier sont utilisées : l’Echinacea purpurea et l’Echinacea angustifolia. Sans action directe sur les infections, elles ont pour principale vertu de soutenir les mécanismes de défenses naturels.

Le règne des champignons

Trois champignons sont reconnus pour leurs effets sur l'immunité : reishi, maïtake et shiitake. Cultivés depuis fort longtemps en Chine et au Japon, ils ont pour particularité de contenir des bêta-glucanes. Ces glucides complexes sont constitués d'un nombre conséquent de sucres simples, reliés entre eux par des liaisons glycosidiques. Ils sont courants chez les micro-organismes du règne végétal (dont les céréales telles que l'orge, l'avoine ou le seigle, algues) et des champignons.

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