ARTICLE

L'essentiel

Partager

FacebookTwitterLinkedInPinterestEmail

Les plantes "de la prostate"

Les plantes : un allié idéal dans l’hypertrophie bénigne prostatique !

Lorsque les troubles liés à l’hypertrophie bénigne de la prostate sont encore très modérés, les plantes constituent l’arsenal idéal présentant peu d’effets indésirables. Mais quelque soit le traitement choisi, tout trouble urinaire nécessite de consulter un médecin. Lorsqu’un diagnostic est posé et toute autre cause éliminée (cancer de la prostate), il est intéressant de recourir aux plantes !

Des traitements naturels mais efficaces et reconnus !

L’épilobe (Epilobium angustifolium) a démontré son intérêt dans les troubles de la prostate, en particulier l’hypertrophie bénigne prostatique, et dans le confort urinaire masculin.  Ses actifs neutralisent la molécule de l’inflammation, prostaglandine, notamment produite dans l’hypertrophie bénigne. Mais d’autres composants agissent aussi spécifiquement en empêchant le développement des molécules responsables de l’hyperplasie, la 5-alpha-réductase et l'aromatase

Le palmier nain (Serenoa repens, aussi connu sous les noms de saw palmetto ou palmier de Floride), permet le maintien d'une fonction urinaire optimale chez l'homme et optimise son débit urinaire. L’huile extraite de ses baies était déjà utilisée par les Amérindiens à cet effet. Elle inactive aussi la 5-alpha-réductase et l'aromatase. Conséquence : on libère le canal urinaire et l’évacuation des urines est facilitée !

Par ailleurs, la racine d’Ortie dioïque (Urtica dioica) améliore les manifestations gênantes de l'hypertrophie bénigne de la prostate : le volume de la prostate diminue car elle bloque la multiplication des cellules prostatiques, en cause dans l’hypertrophie. Par conséquent, le confort urinaire est rétabli. Cette action est complétée par des propriétés diurétiques facilitant encore l’élimination urinaire. 

C’est évident : les plantes offrent une alternative intéressante aux traitement plus lourds et notamment pour accompagner des troubles bénins à leurs débuts et ce, bien sûr, lorsqu’un diagnostic préalable a été établi !

Le safran : cette épice au pouvoir aphrodisiaque !

Le safran n’est autre qu’une partie de la fleur d’une petite plante, Crocus sativus
Son intérêt médicinal a été largement étudié, notamment son action bénéfique pour réduire la tension et pour aider à retrouver un meilleur sommeil. Mais parmi ces nombreuses propriétés, l’une présente un réel intérêt, quand on sait que les troubles prostatiques multiplient le risque d’avoir un problème érectile : cette épice aide à stimuler la libido et à améliorer l’érection. D’ailleurs, dans la mythologie grecque, Zeus l’utilisait déjà comme stimulant sexuel !

C.A.

Claire Alcalay


Références :

DENG L. et al. « Evaluation of the therapeutic effect against benign prostatic hyperplasia and the active constituents from Epilobium angustifolium L. » J Ethnopharmacol. (2019).

GEAVLETE P. et al. “Serenoa repens extract in the treatment of benign prostatic hyperplasia.” Therapeutic advances in urology vol. 3,4 (2011).
MODABBERNIA A. et al. « Effect of saffron on fluoxetine-induced sexual impairment in men: randomized double-blind placebo-controlled trial. » Psychopharmacology (Berl). (2012).

SAFARINEJAD M.R. « Urtica dioica for treatment of benign prostatic hyperplasia: a prospective, randomized, double-blind, placebo-controlled, crossover study. » J Herb Pharmacother. (2005).

Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
22