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Tout savoir sur l’hypertrophie bénigne de la prostate !

L’hypertrophie bénigne de la prostate : la connaître pour mieux la prévenir et la traiter !

L'adénome de la prostate, aussi appelé hypertrophie - ou hyperplasie - bénigne (HBP) correspond à l'augmentation de la taille de la prostate, qui peut débuter à partir de 40 ans. Sa partie centrale gonfle et réduit le calibre du canal d’évacuation de l’urine et du sperme.

Il s’agit d’une tumeur bénigne, car elle est non cancéreuse mais elle est très fréquente chez l'homme !

Quelles sont les conséquences de l'hypertrophie de la prostate (HBP) ?

Des symptômes retentissent progressivement sur la qualité de vie, dus à la compression de l'urètre par l'adénome. Ils peuvent constituer une véritable gêne dans la vie quotidienne. Ils peuvent être d’ordre sexuel (jet éjaculatoire plus faible), bien qu’ils soient essentiellement d’ordre urinaire : des mictions fréquentes, pouvant entrainer des réveils nocturnes, et une sensation de difficultés à se retenir, une diminution du jet d'urine avec parfois des interruptions accompagnées de gouttes retardataires. Il peut perdurer une impression de ne jamais avoir entièrement vidé sa vessie.
Il est important d’en parler rapidement à son médecin : il posera un diagnostic, reposant essentiellement sur le toucher rectal. Ce geste non douloureux permet d’avoir une idée plus précise de l’état de la prostate, notamment de son volume. D'autres examens sont également demandés comme des analyses d’urine et de sang, une imagerie de la vessie et de la prostate.

Quel taux de PSA pour une hypertrophie de la prostate ?

Le dosage du taux d'antigène prostatique spécifique (PSA), une substance produite naturellement par la glande) est parfois indiqué s'il y a suspicion de cancer de la prostate associé à l'adénome. Un taux de PSA > 4 ng/mL incite en général à réaliser des investigations plus avancées.

Comment se soigne l'hypertrophie de la prostate ?

Le choix du traitement dépend de plusieurs facteurs, en revanche, quel que soit le stade, des règles hygiéno-diététiques seront adoptées.

L’hypertrophie bénigne de la prostate peut faire l’objet d’une simple surveillance si la gène est légère et que la vessie se vide bien. D'ordinaire, votre praticien ne préconise pas de traitement pour ces troubles urinaires du bas appareil (TUBA).

Lorsque la gêne est modérée et altère la qualité de vie, un traitement médicamenteux est proposé. On distingue les alpha-bloquants à action rapide et présentant peu d’effets secondaires (maux de tête, palpitations, trouble de l'éjaculation), des inhibiteurs de la 5-alpha-réductase - dont le finastéride, d’action plus lente et provoquant fréquemment des effets secondaires d’ordre sexuel mais aussi sur l'humeur.

Quant à une intervention chirurgicale, elle peut être proposée lorsque le traitement médicamenteux est inefficace, si la gêne au quotidien est importante, ou en cas de complication (rétention d’urine). L'effet secondaire principal du traitement chirurgical est l'éjaculation rétrograde.

Le rôle de la phytothérapie dans l'hyperplasie prostatique

Les plantes et micronutriments peuvent alors trouver tout leur sens à un stade où l’on ne souhaite pas encore se lancer dans un traitement plus lourd de l'hyperplasie de la prostate et en surveillant l'évolution avec son médecin.

Le palmier nain (saw palmetto) ou serenoa repens

Le palmier scie (serenoa repens) est une espèce de palmier nain. Les stérols contenus dans ses graines aident à maintenir le bon fonctionnement de la prostate. Il contient en effet 50 % d'acides gras myristiques et lauriques. Dans le cadre des usages traditionnels, ses effets sont reconnus pour les extraits de palmiers nains obtenu avec l'éthanol pour solvant d'extaction. En revanche, seuls les extraits obtenus après traitement à l'hexane obtiennent une reconnaissance comme médicament.

L'épilobe (Epilobium)

L'épilobe (Epilobium parviflorum Schreb.) est une plante herbacée de la famille des Onagraceae qui est aussi la famille de Oenothera biennis L. dont les bienfaits sur les cycles féminins est bien connue. Elle contient des antioxydants puissants qui protègent les cellules de la prostate contre les dommages du stress oxydatif, contribuant ainsi au bon fonctionnement de l'appareil urinaire.

L'ortie (Urtica dioica L.)

Cette plante commune n'a pas que du piquant ! Riche en potassium, en flavonoïdes et en acides phénols, elle favorise l’élimination rénale de l’eau.

Le safran (Crocus sativus)

Cette épice améliore l'érection, contribue à l'augmentation du volume de sperme et relaxe les muscles. 

Troubles de la prostate et influence sur la libido

L'hypertrophie bénigne de la prostate peut affecter la vie intime des hommes. Les changements hormonaux associés à cette condition entraînent parfois une baisse du désir sexuel.

Les difficultés urinaires et l'anxiété qu'elles génèrent impactent la confiance en soi et le bien-être sexuel. Certains hommes rapportent une diminution de la qualité de l'érection ou des modifications de l'éjaculation.

Pour préserver une vie sexuelle épanouie, plusieurs approches existent :

  • la communication ouverte avec le partenaire
  • des techniques de relaxation pour réduire le stress
  • l'adoption d'un mode de vie sain (alimentation équilibrée, exercice régulier)

Un accompagnement psychologique ou sexologique peut s'avérer bénéfique pour surmonter ces défis et maintenir une intimité satisfaisante.


Claire Alcalay et la rédaction de Penser Santé

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