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Prostate : les atteintes les plus fréquentes

La prostate peut être la cible de divers problèmes aux symptômes similaires mais aux causes variées. Explications…

Les atteintes responsables des troubles masculins !

L’hypertrophie bénigne de la prostate est très commune : elle atteint la moitié des hommes de plus de 50 ans et 70 % des plus de 80 ans.

La partie située au centre de la prostate (appelée zone transitionnelle) augmente de volume. Cette modification et la proximité des voies urinaires entraînent des troubles impactant la vie au quotidien : besoin fréquent d’uriner (pouvant provoquer des réveils nocturnes), jet urinaire faible (impression de passer des heures à uriner) et parfois besoin urgent d’uriner.

Inflammation de la prostate

La prostatite est quant à elle une inflammation de la prostate. Une bactérie transportée par les urines la colonise et provoque son inflammation. La glande grossit entrainant des troubles urinaires : jet d’urine faible mais aussi nécessité d’uriner fréquente et douloureuse. Il s’agit souvent d’une complication de l’adénome prostatique car l’augmentation de taille de la prostate empêche la vessie de se vider complétement. Cette présence permanente d’urine favorise le développement de bactéries. Une analyse d’urine permet de confirmer le diagnostic et de donner le bon antibiotique.

Cancer de la prostate : un mal silencieux

On le nomme aussi adénocarcinome prostatique. Il s’agit du cancer le plus fréquent chez l’homme avec plus de 70 000 nouveaux cas chaque année en France. Il survient dans 66 % des cas chez des hommes de plus de 65 ans et son évolution est lente car le taux de survie est de plus de 80 % à 10 ans.

Les cellules de la prostate se multiplient de manière anarchique provoquant l’apparition d’une tumeur maligne. Celle-ci se développe dans la partie externe de la glande appelée zone périphérique. Les facteurs de risques sont l’âge, bien sûr, mais aussi l’hérédité (avoir un membre de sa famille atteint augmente les risques) et l’environnement (alimentation, exposition à des toxiques…). Tout le problème du diagnostic de ce cancer vient du fait qu’il ne provoque pas de symptômes jusqu’à un stade avancé, seul le dosage des PSAs peut donner l’alerte.

PSA : un marqueur discuté

Le dosage des PSAs constitue un outil de dépistage du cancer de la prostate. Le terme vient de l’anglais : Prostate Specific Antigen. Il est produit par les cellules prostatiques normales et en grande quantité par les cellules prostatiques cancéreuses. Son dosage sanguin permet un diagnostic précoce du cancer de la prostate. En revanche, il n’est pas spécifique du cancer de la prostate et peut être augmenté dans diverses situations (adénome, prostatite mais aussi lors de rapports sexuels). C’est pourquoi un dosage systématique n’est pas recommandé en l’absence de facteurs de risques. Selon l’âge du patient et si sa valeur dépasse un seuil, des examens complémentaires seront réalisés ou une surveillance régulière mise en place.

Claire Alcalay


Références :

e-cancer.fr (InCa) 
HAS
Améli

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