ARTICLE
le chardon-Marie, la plante détox par excellence

Partager

FacebookTwitterLinkedInPinterestEmail

Les plantes de la détox

Avec elles, la vie est plus légère !

A chaque plante son organe !

Dans le cadre d’une cure détox, trois types de plantes sont associées : 

  • les plantes cholérétiques favorisent la production des sels biliaires par le foie, sels stockés ensuite dans la vésicule biliaire ; 
  • les plantes cholagogues stimulent la vidange de la vésicule biliaire dans le duodénum. Les déchets stockés dans le système digestif sont ainsi éliminés. 
  • les plantes diurétiques pour une élimination rénale des toxines.

En outre, les végétaux principaux consommés pendant une cure, apportent en quantité vitamines et minéraux.

L’artichaut - Cynara scolymus

Produit de l’évolution du chardon sauvage, l’artichaut est peu calorique mais rassasiant car riche en protéines. Il contient une grande variété d’antioxydants (acide chlorogénique, cynarine, cynaroside). Ainsi, la plante aurait la capacité de réparer les désordres hépatiques et de protèger le foie des toxiques en raison de son action directe sur les hépatocytes (65 % des cellules du foie). Dotée de puissantes propriétés antiradicalaires, elle préserve les tissus des lésions induites par les toxiques. Elle inhibe la production d’oxyde nitrique, un puissant vecteur de stress oxydatif. 
De plus, l’artichaut est un excellent draineur hépatobiliaire (cholagogue et chlorérétique). Il stimule l’activité de la vésicule biliaire. Il a également une action diurétique. Sa richesse en potassium compense les pertes dues à l’augmentation de la sécrétion urinaire.
L’artichaut fournit des fibres solubles et insolubles, facilitant et régularisant le transit. Autre complément bénéfique : l’inuline, un sucre de la famille des fructanes régulateur des lipides sanguins. Cuivre, vitamines B1 et B9, vitamine K1, fer, magnésium et manganèse complètent la liste des micronutriments bienfaiteurs.

Le radis noir - Raphanus sativus

Surnommé raifort des Parisiens, le radis noir désengorge la vésicule biliaire et augmente l’activité des enzymes de la détoxification du foie. L’usage de ce légume racine est conseillé en Allemagne pour traiter la dyspepsie, l’un des effets de l’encombrement des voies biliaires. Il stimule également les intestins paresseux.
S’il est reconnu pour son action sur le système digestif, le radis noir tient une place importante dans la phytothérapie pour ses propriétés antibactériennes et antiparasitaires. Il contient en effet de grandes quantités d’isothiocyanates que l’on retrouve dans la moutarde et les légumes verts, de glucosinolates qui donnent aux crucifères leur odeur forte et piquante et, enfin de la raphasatine, stimulante des enzymes antioxydantes. Il est riche en vitamine C et A, sels minéraux et fer.

Brocoli - Brassica oleracea

De la famille des crucifères, le brocoli est présent toute l’année sur les étals de marché. Aucune raison donc de se priver de ce légume facile à préparer, dans son alimentation comme dans une démarche de détoxification. Dans ces bouquets tendres, deux composés antioxydants (luétine et zéaxanthine), des glucosinolates antibactériens et antioxydants. 
Parmi les glucosinolates, la glucoraphanine, un composé chimique végétal, donne au brocoli l’essentiel de ses vertus. Sous l’action des enzymes digestives, la glucoraphanine se transforme en sulforaphane, un régulateur de la détoxification hépatique et donc protecteur du foie.

Pissenlit – Taraxacum

La modeste plante des prairies, appréciée pour ses pousses de printemps, l’est aussi pour ses qualités diurétiques. Capables d’augmenter l’excrétion urinaire, feuilles et racines contiennent un taux important de potassium.  Cet apport évite d’éventuelles carences, ce minéral étant éliminé par les reins.  
La dent-de-lion, petit nom du pissenlit, permet de faire le plein vitamine C et D et antioxydants, fer et manganèse, calcium, silice… d’autres composés aident à la régulation de troubles digestifs mineurs, perte d’appétit, etc.

Reine-des-prés – Spiraea ulmaria

Grâce à leur composition riche en flavonoïdes, tannins et dérivés salicylés, les fleurs de la reine-des-prés ont une action anti-inflammatoire et analgésique reconnue par l’Agence européenne des médicaments (EMA). Ses vertus protectrices du foie et du rein s’associent à un effet diurétique qui la rendent indispensable dans le cadre d’une cure détox.

Bardane - Arctium lappa

On doit encore aux antioxydants et en particulier à l’arctigénine les propriétés gastro-protectrices de la bardane. La racine de bardane est riche en inuline dépurative, en composés dépuratifs et antibactériens. Son action est reconnue pour améliorer les troubles cutanés. La peau, l’un des principaux organes d’élimination, est le grand oublié des cures détox.

Chardon-Marie - Silybum marianum 

Voici une plante utilisée depuis l’Antiquité pour le traitement des troubles hépatiques et biliaires. Elle tient son effet protecteur et régénérateur du foie, de la silymarine, une molécule isolée en 1968. Les graines de chardon-Marie ont en outre une action stimulante de la sécrétion biliaire. Les substances amères qu’elle recèle agissent sur la dyspepsie parfois provoquée par des troubles de la motilité intestinale.

Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
28