Nos assiettes sous le radar
Tous les 7 ans, l’enquête Individuelle Nationale des Consommations Alimentaires (INCA) réaliséepar l’Anses étudie les habitudes françaises en matière d’alimentation. Ces études dressent un portrait des habitudes de consommation des Français métropolitains.
De grande ampleur, l’INCA récolte une quantité importante de données exploitables pour ce qu’elles sont ou croisées avec d’autres banques de données, ainsi qu’aux plans de surveillance.
Ses objectifs sont multiples :
- Déterminer les apports nutritionnels sains,
- Détecter les risques d’exposition aux substances dangereuses et présentes dans les aliments comme les toxines, les résidus de pesticides ou les métaux lourds),
- Informer les autorités sanitaires afin qu’elles modifient, le cas échéant, les législations sur la sécurité alimentaire.
Ainsi, les résultats de l’INCA 2 ont-ils permis d’analyser et estimer le risque d’exposition à de nombreuses substances non alimentaires dans les produits transformés ou non. La consommation des fruits et légumes, du sel, des oméga-3 a été scrutée pour en déduire les bénéfices et inconvénients.
De même, les modes d’alimentation des populations telles que les enfants, les adolescents, les femmes enceintes ont été détaillés.
L’alimentation française ne manque pas de sel !
La 3e enquête INCA a porté sur plus de 5 800 personnes.
Parmi les principaux résultats de cette étude :
- Trop de sel dans l’assiette, avec pour conséquence des risques accrus de maladies cardiovasculaires et osseuses,
- Toujours pas assez de fibres, pourtant essentielles au confort intestinal,
- La consommation de compléments alimentaires en augmentation,
- De plus en plus de produits transformés, souvent industriels, dans nos menus,
- Un manque d’activité physique et un statut pondéral inadapté.