Les politiques de santé publique s’appuient sur ces résultats scientifiques pour élaborer des recommandations alimentaires régulièrement mises à jour.
Lancé en 2001, le PNNS a pour objectif l'amélioration de l'état nutritionnel, la réduction du risque de maladies chroniques, l'amélioration de l'état de santé et de la qualité de vie de la population générale.
Il est à l’origine du Nutri-Score, une étiquette simple à décrypter pour connaître la valeur nutritionnelle d’un aliment.
Des recommandations alimentaires actualisées
L’évolution des données scientifiques au cours des dix dernières années a conduit l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à réviserles repères de consommation du PNNS en 2017.
L’évolution porte sur :
- un renforcement de la consommation régulière de légumineuses (lentilles, fèves, pois chiches…) et de légumes ;
- la nécessité de privilégier les produits céréaliers les moins raffinés (pains, pâtes et riz complets ou semi-complets);
- l’intérêt de consommer des huiles végétales riches en acide alpha-linolénique (huiles de colza, de noix…);
- la réduction de consommation des boissons sucrées à moins d’un verre par jour;
- la réduction de consommation des charcuteries (pas plus de 25 g par jour), et de la viande hors volailles (maximum 500 g par semaine)
- la consommation hebdomadaire de poissons.