L’hypovitaminose D est un phénomène très largement répandu dans le monde. Moindre exposition à la lumière naturelle dans les pays de l'hémisphère nord, sédentarité, protection solaire en sont les causes les plus probables.
Une étude nationale Nutrition Santé de 2007 révélait que 80 % des Français âgés de 18 à 74 ans étaient concernés par un déficit en vitamine D. Elle soulignait également des différences importantes de concentration en 25(OH)D* entre le nord et le sud de la France, l’hiver et l’été.
De plus, très peu d'aliments contiennent de la vitamine D mais ils ne couvrent pas tous les besoins, l'hiver en particulier.
Une insuffisance d'apports en vitamine D augmente les risques osseux (du rachitisme à l’ostéoporose), les risques cardiovasculaires, affaiblit le système immunitaire.
En 2013, l’Institute of Medicine (IOM), l’Agency for Healthcare Research And Quality (AHRQ) et l’Académie Nationale de Médecine (ANM) ont regroupé leurs connaissances pour établir une liste des associations potentielles (donc non avérées) entre une hypovitaminose et des maladies telles que le cancer, les maladies autoimmunes ou infectieuses, la dépression, le diabète de type 2, les allergies alimentaires. Cette liste doit permettre des études plus approfondies.
* Le dosage en laboratoire après un prélèvement sanguin de la 25(OH)D permet de mesurer les stocks de l’organisme.
S'il est un domaine où les idées reçues foisonnent, c'est bien celui de la santé. Pour savoir si les plus courantes sont vraies ou fausses, suivez notre série vidéo Idées reçues.