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L’alimentation, source principale de perturbateurs endocriniens

L'essentiel

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Les perturbateurs endocriniens dans l’alimentation

De l’assiette à son contenu : la cuisine en déborde !

La fin du plastique en cuisine

Quelques gestes permettent de réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens dans l’alimentation. Dans un premier temps, faites le tri dans vos placards :

  • Supprimer les récipients en polycarbonate : ils sont reconnaissables grâce au sigle PC ou au chiffre 7 imprimé dans un triangle. 
  • Ne pas chauffer des aliments dans un récipient en plastique.
  • Faire bouillir son eau dans une bouilloire en inox.
  • Limiter sa consommation de conserves et de canettes.
  • Exclure la vaisselle en plastique.
  • Faire le tri des ustensiles : poêles et moules à gâteaux revêtus d’une couche antiadhérente, ustensiles en silicone…
  • Les emballages de plats préparés (pizza, hamburger) de la restauration rapide contiennent le plus souvent des composés perfluorés.
  • Éviter les ustensiles en plastique tels que robots mixeurs et cuiseurs vapeurs, les bonbonnes de fontaines à eau, les cuves alimentaires et vinicoles…

La chaleur, les aliments gras et acides, les stockages de longue durée facilitent la migration des polluants.

Les fruits et légumes les plus traités

Les fruits, légumes et céréales traités aux pesticides sont les premiers vecteurs de contamination. Les pesticides occupent la tête du classement des perturbateurs endocriniens. Suite à une enquête de la Direction générale de la répression des fraudes (DGCCRF) relayée par des analyses de l’ONG Générations Futures plus de 80 % des raisins, mandarines, cerises, céleri en branche contiennent des résidus de pesticides. Leur présence est notable dans 71 % des fruits et 41,1 % des légumes.

Les légumes racines tels que pommes de terre, carottes ou radis sont moins exposés aux pulvérisations et seraient donc plus vertueux… mais la pomme de terre par exemple subit de nombreux autres traitements contenant des perturbateurs endocriniens (inhibiteur de germination par exemple).

Les herbes aromatiques, le thé, le café… ne sont pas exempts de produits chimiques, bien au contraire !

Laits, produits laitiers, viandes et poissons ainsi que les fruits de mer peuvent contenir des dioxines ou des PCB (polychlorobiphényles).

C’est pourquoi, autant que faire se peut, le choix de produits issus de l’agriculture biologique est largement préférable.

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