ARTICLE
Le rythme jour – nuit naturel chez l’homme

Pour aller plus loin

Partager

FacebookTwitterLinkedInPinterestEmail

La chronobiologie

La chronobiologie explique comment la lumière naturelle conditionne le sommeil et l’éveil.

À l’heure du temps biologique

Les horloges biologiques rythment la vie de tout être vivant sur Terre. Plantes, animaux et êtres humains… Elles déterminent les cycles reproductifs, les périodes d’activité et de repos, de croissance, etc.

Ainsi, notre organisme est gouverné par les rythmes dits « chronobiologiques ». Ils régulent la production des hormones et nos fonctions physiologiques. Ces rythmes sont largement influencés par deux types de facteurs :

  • Les synchronisateurs socio-professionnels et les facteurs exogènes : luminosité naturelle variable selon les saisons, mode de vie, décalages horaires, travail en horaires décalés, etc. Ils régulent nos rythmes internes pour nous permettre de nous adapter à notre environnement.
  • Les facteurs endogènes sont immuables quelques soient les facteurs exogènes. C’est pourquoi il y a de petits ou de gros dormeurs, des personnes sensibles aux changements climatiques et d’autres moins, etc.
Les facteurs de troubles du rythme biologique

Nos rythmes biologiques sont sensibles à différents facteurs internes ou externes

Plein les yeux !

La plupart des grandes fonctions de notre organisme, en particulier le sommeil, sont soumises à notre horloge biologique qui suit un rythme circadien (d’une durée de 24 heures) et l’alternance jour/nuit.

Il faut se regarder dans les yeux pour comprendre comment marche notre cerveau ! En effet, cette horloge interne est nichée au cœur du cerveau dans l’hypothalamus, et contrôle notamment la production de la mélatonine, célèbre hormone du sommeil, sous l’influence de la luminosité perçue par l’œil.   

La rétine ne sert pas seulement à voir ce qui nous entoure. Elle est dotée de capteurs spécifiquement dédiés à la lumière. Il existe donc deux circuits autonomes : celui de la vision et celui de la lumière.

L’énergie lumineuse pénètre le noyaux suprachiasmatique (NCS) qui transmet l’information à l’hypothalamus. Cette glande dite aussi glande pituitaire est responsable de la synchronisation de toutes les horloges corporelles sur un rythme circadien. Au lever du jour et au coucher du soleil, l’hypothalamus envoie des signaux au corps tout entier qui remet alors ses pendules à l’heure.

Les rythmes circadiens

Les rythmes circadiens, d’une durée de 24 heures, dépendent de la luminosité perçue par la rétine

Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
32

À consulter

Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
26
Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
46
Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
62
Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
196
Ce contenu vous a intéressé, notez-le :
29