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Le sommeil change avec l’âge et devient plus incertain

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Pourquoi les séniors se lèvent aux aurores ?

Problèmes d’endormissement et d’éveil matutinal : les seniors dorment différemment.

Plus on avance en âge, plus le sommeil est chaotique. Sa qualité et ses rythmes changent le plus souvent à partir de 50 ans au gré de la modification des états physiologiques. La ménopause en particulier favoriserait les difficultés d’endormissement et les réveils nocturnes.

Des besoins en sommeil qui évoluent selon l’âge

Au cours de la vie, la rythmicité du sommeil évolue. Ainsi, alors qu’un bébé a besoin de 15 à 20 heures de sommeil réparties sur l’ensemble du jour et de la nuit, cette durée diminue progressivement, avec disparition de la sieste diurne, pour atteindre 7 à 8 heures à l’âge adulte.

Les besoins en sommeil selon l’âge

Le temps passé à dormir diminue avec l’âge

Un sommeil littéralement plus léger

Les jeunes adultes ont un sommeil régulier où le sommeil profond joue son rôle régulateur et réparateur. Avec l’âge, cette phase raccourcit au profit du sommeil léger. Le nombre de réveils intempestifs augmente ainsi que la durée d’endormissement entre deux phases. Le sommeil devient « poly-phasique », haché en plusieurs épisodes de plus ou moins courtes durées.

Plus les personnes avancent en âge plus elles ont de risque de connaître l’avance de phase de sommeil : elles s’endorment habituellement plus tôt aux alentours de 21 h, avec un réveil souvent précoce le matin, qui peut être définitif dès 4 ou 5 h !  Ainsi, le temps de sommeil nocturne diminue et le besoin de sieste peut réapparaître. Toutes ces évolutions du sommeil peuvent donner l’impression aux personnes de ne pas dormir suffisamment ou de mal dormir. 

Plus âgé, le sommeil est d’or

Chez les personnes âgées de 60 à 70 et plus, les cycles de sommeil peuvent être troublés également par une moindre exposition à la lumière, une diminution de l’activité physique, des siestes trop longues en raison d’un réveil trop précoce, des interruptions de cycles en raison de douleurs. Il peut en résulter une baisse de vigilance, des difficultés de concentration, de la fatigue et une certaine irritabilité.

Autres causes d’un mauvais sommeil : 

  • Le ronflement : plus prononcé après 50 ans, en particulier chez les femmes ménopausées, il perturbe le sommeil et entraîne parfois des pauses respiratoires, une fatigue en journée, des levers nocturnes, une hypertension artérielle. Pour réduire les inconvénients du ronflement, évitez de dîner copieusement le soir, mais aussi l’alcool. Le recours aux somnifères est déconseillé, ils sont même contre-indiqués.
  • Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) : il survient avec l’âge et provoque une agitation incessante dès que la personne est couchée. Ce syndrome se manifeste selon un rythme circadien. Il pourrait avoir une cause génétique affectant le système nerveux central (SNC), exacerbé par le stress. Il est associé parfois à d’autres gênes comme une mauvaise circulation sanguine, une insuffisance rénale, une anémie.
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