Les troubles du sommeil
Les troubles du sommeil ne sont pas tous de même nature. Leurs manifestations sont une indication pour les traiter. On parle souvent de l’insomnie mais il existe d’autres troubles du sommeil :
- Difficultés d’endormissement : ce moment de lâcher-prise représente pour certains une épreuve, un véritable « saut dans le vide » qu’ils repousseront jusqu’à l’extrême limite. À terme, le risque est grand de voir une insomnie s’installer avec son cortège de mal-être et de fatigue physique et mentale.
- Deux réveils nocturnes suivis de difficultés à se rendormir : les cycles du sommeil sont interrompus sans cesse. Les récupérations musculaires et neuronales n’aboutissent jamais et ne s’effectuent plus dans la continuité d’un cycle. Il en résulte une sensation d’épuisement chronique.
- Des décalages de phases : lorsque le coucher a lieu très tôt le soir et le lever dans la nuit, on parle de d’avance de phase ; lorsque le coucher est tardif et le lever retardé le matin, on parle alors de retard de phase.
- Sommeil non réparateur : ce trouble ne se manifeste pas par une insomnie mais par une fatigue constante, une baisse de concentration, la difficulté à accomplir les tâches du quotidien.
L’insomnie
Selon l’institut national du sommeil et de la vigilance, 1 Français sur 5 souffrirait d’insomnie. Cette insomnie est sévère dans 9 % des cas.
Les insomnies peuvent survenir à n’importe quel moment de la vie, être transitoires ou permanentes. Leurs conséquences sur la vie quotidienne sont importantes et sur la santé plus encore.
Les insomnies intrinsèques : elles sont dues à des facteurs internes et sont difficiles à traiter en raison notamment de l’absence d’indications sur leur fonctionnement. Elles sont chroniques et provoquent le plus souvent des difficultés d’endormissement associées à une hypervigilance.
Les insomnies extrinsèques : elles sont provoquées par des éléments extérieurs comme un mode de vie incompatible avec un bon sommeil (excitants, siestes trop longues, travail posté, jetlag, etc…), des pathologies cardiaques, psychiatriques, urinaires, les douleurs rhumatismales ou neurologiques, etc.
Ces deux types d’insomnie peuvent être transitoires, périodiques ou chroniques (au-delà de 3 mois).