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L'essentiel

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Acides gras : à quoi ça sert ?

Les acides gras polyinsaturés apportent la souplesse aux membranes des cellules.

Les types d’acides gras reconnaissables à leur structure

Omniprésents dans notre organisme, les acides gras polyinsaturés (AGPI) possèdent différentes fonctions physiologiques :

Un rôle structural

Les AGPI sont des constituants majeurs des membranes cellulaires, où on les retrouve sous forme de phospholipides. De par leur structure « coudée » due à la présence d’insaturations (liaisons multiples entre les atomes composant la molécule) les AGPI apportent une fluidité aux membranes, indispensable à la communication et aux échanges entre les cellules, notamment les cellules nerveuses. Plus la teneur en AGPI est élevée, plus la membrane est souple.

Acides gras saturés, insaturés, polyinsaturés composent les phospholipides

Les membranes cellulaires sont composées de phospholipides où sont associés les acides gras.

Un rôle énergétique 

Les AGPI, comme les autres lipides, sont une source d’énergie importante pour le corps (1 g de lipides = 9 Kcal).

Cette énergie est stockée dans les cellules adipeuses sous forme de triglycérides. C’est dans la mitochondrie (composant cellulaire) que les acides gras sont transformés en ATP (cycle de Krebs) : molécule qui fournit l’énergie nécessaire aux réactions chimiques du métabolisme.

Un lipide est composé d’une molécule de glycérol et de trois acides gras.

Un lipide est composé d’une molécule de glycérol et de trois acides gras

Rôle anti-inflammatoire 

Les AGPI, en particulier l’EPA et le DHA, sont les précurseurs de molécules essentielles à la régulation de l’inflammation  et à la réparation tissulaire. Pas étonnant donc que de nombreuses études montrent des effets bénéfiques des acides gras polyinsaturés sur les terrains allergiques, les inconforts ostéoarticulaires, ou encore les désagréments cutanés.

Le saviez-vous ?

Le cerveau est le 2e tissu le plus riche en acides gras après le tissu adipeux...
Il n'est donc pas étonnant que la teneur en acides gras soit étroitement corrélée avec des facultés cognitives ou les fonctions nerveuses !

Très présents dans le système nerveux, les AGPI interviennent par exemple dans la libération des neuromédiateurs. Ainsi, il a été montré qu'un apport quotidien d'EPA et DHA est capable de s'opposer à la diminution des taux cérébraux de sérotonine induite par le stress. De plus, plusieurs études ont montré une association inverse entre la consommation de poisson et la fréquence de dépression.

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