L’agriculture biologique : bonne pour les sols
La fertilisation organique utilise des méthodes inoffensives pour les sols : pailles, composts, engrais verts, effluents d’élevages remplacent les intrants issus de l’industrie phytosanitaire. Les sols s’enrichissent au lieu de s’appauvrir en matière organique. Un champ d’agriculture bio contient d’ailleurs plus de nutriments (oligoéléments par exemple). En conséquence, les fruits et légumes produits sur ces terres plus riches le seront eux aussi. La flore et la faune sauvages cohabitent avec l’agriculture biologique, quand elles se raréfient dramatiquement dans les zones d’agriculture conventionnelle.
L’agriculture biologique : bonne pour les eaux souterraines et de surface
Les intrants de l’agriculture conventionnelle à l’instar des déchets des industries classiques contaminent les eaux des nappes phréatiques. Ces réservoirs souterrains sont utilisés pour la consommation d’eau potable, pour l’irrigation des cultures et alimentent les cours d’eau de surface. Leur contamination sur le long terme a donc un effet systémique considérable. La concentration de nitrate et autres macro-polluants atteint des records dans les zones géographiques où l’agriculture intensive est la règle. La dépollution devient impossible ou extrêmement coûteuse pour les collectivités territoriales. En revanche, les traitements et produits conçus pour l’agriculture biologique se dégradent naturellement.
L’agriculture biologique : bonne pour la qualité de l’air
La fabrication des produits agrochimiques se révèle excessivement gourmande en combustibles d’origine fossile. Le bilan carbone des pesticides, fongicides et insecticides, mesuré par le GIEC prend en compte les émissions directes par l’épandage et celles, indirectes de la charge d’azote dans les sols. A contrario, les techniques de l’agriculture biologique favorisent le stockage de carbone dans les sols.
L’agriculture biologique : bonne pour la qualité des aliments
- Les fruits et légumes « bio » se révèlent plus nutritifs car riches en nutriments (dont la vitamine C, le fer et le magnésium, les polyphénols) et en fibres ;
- Les céréales « bio » se distinguent par un meilleur équilibre en acides aminés ;
- Les viandes et laits « bio » ont une meilleure composition en acides gras (dont les oméga-3 dans le lait) ;
Et bien sûr, une moindre concentration en azote, nitrite ou cadmium.
L’agriculture biologique : bonne pour le bétail
Elle garantit une vie décente pour les animaux : élevés en plein-air ou installés dans des étables dont la litière est saine (paille bio), ils bénéficient d’une alimentation véritablement adaptée à leur besoin, de traitements par les plantes ou l’homéopathie quand il peut remplacer l’allopathie vétérinaire. Sa durée de vie est aussi plus longue, l’alimentation naturelle favorisant un développement physiologique normal.
L’agriculture biologique : bonne pour la santé
La corrélation entre la présence de pesticides dans l’environnement et des pathologies telles que cancers ou maladie de Parkinson ne fait plus débat. Si les agriculteurs sont les premiers exposés et les premiers à en payer le prix, les consommateurs absorbent également leur part de poisons. Plus d’une vingtaine de pesticides suspectés d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens composent l’assiette de l’agriculture conventionnelle.