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La modification des microbiotes après la ménopause peut entraîner des infections vaginales

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Des microbiotes en étroite relation

Les microbiotes vaginal, urinaire et intestinal communiquent grâce aux bactéries.

De par leur proximité, des échanges de bactéries, pathogènes ou non, se font entre les microbiotes intestinal, urinaire et vaginal. On retrouve ainsi un fort degré d’homologie entre les bactéries de ces 3 microbiotes.

Par ailleurs, la bactérie vaginale Gardnerella vaginalis, à la faveur de rapports sexuels, peut « envahir » le tractus urinaire et « réveille » Escherichia coli au niveau de la vessie ! L’équilibre d’un milieu a donc des conséquences sur l’équilibre d’un autre, comme c’est bien connu pour les microbiotes vaginal et intestinal.

Le microbiote gastro-intestinal : réservoir du microbiote vaginal 

Le microbiote gastro-intestinal est un réservoir bactérien pour le microbiote vaginal, à la fois pour des bactéries potentiellement pathogènes mais surtout pour les lactobacilles qui lui sont bénéfiques. 
Il est donc possible de rétablir l’équilibre du microbiote urogénital en agissant sur le microbiote intestinal.
Ainsi, en cas de mycose ou candidose vaginale, des probiotiques pris par voie orale colonisent le microbiote gastro-intestinal pour ensuite rétablir un microbiote vaginal sain, grâce aux interactions entre la muqueuse de l’intestin et celle du vagin.

Une dysbiose intestinale fragilise le microbiote urogénital

Dans l’organisme tout est affaire d’équilibre : celui du microbiote intestinal conditionne le bon état de santé du microbiote urogénital

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