Le stress épuise nos ressources
Les mécanismes du stress trouvent leur source au cœur du cerveau, qui régule toute une cascade de réactions physiologiques qui nous permettent de faire face à l’agent stresseur. Deux hormones résident au centre de ces réactions : l’adrénaline et le cortisol.
Or, lorsque le stress dure et devient chronique, le corps est submergé de cortisol et l’équilibre interne est perturbé. Les réserves de l’organisme vont alors s’appauvrir.
Perte de magnésium
La libération des hormones du stress entraîne la perméabilisation des membranes cellulaires donc la sortie du magnésium, ainsi que son élimination accrue dans les urines. Or le manque de magnésium entraîne une hyperactivité neuronale et amplifie les effets du stress.
Par ailleurs, cette molécule est indispensable à la production d’énergie à partir des glucides et des acides gras, donc son déficit augmente la fatigue.
Diminution de la synthèse des neurotransmetteurs du bien-être
Le cortisol libéré en excès lors d’un stress prolongé va perturber la synthèse de neurotransmetteurs impliqués dans l’humeur et le plaisir, tels que la sérotonine et la dopamine. La diminution de ces molécules essentielles au bien-être peut donc conduire à une perte de plaisir et de motivation, de la fatigue et des troubles de l’appétit.
Epuisement des réserves énergétiques
Pour lutter contre le stress, les muscles, le cœur et le cerveau ont besoin d’énergie. Le cortisol permet leur approvisionnement en augmentant le taux de sucre dans le sang, à partir du glucose stocké dans le foie. Si la situation persiste, les réserves énergétiques finissent par s’épuiser, la fatigue s’installe, et l’organisme est affaibli.