20 acides aminés pour une grande diversité de protéines !
Chaque protéine est constituée d’une séquence particulière d’acides aminés, dont le nombre et l’ordre déterminent la qualité et la fonction de la protéine.
Comme leur nom l’indique, les acides aminés sont des petites molécules qui possèdent une partie commune comportant à la fois un groupement acide (–COOH) et un groupement amine (–NH2). Les acides aminés diffèrent les uns des autres par une partie variable appelée « radical » qui leur confère des propriétés chimiques spécifiques, influençant les propriétés structurales et fonctionnelles de la protéine.
La synthèse : des acides aminés aux protéines
Il existe 20 acides aminés utilisés par l’organisme pour former des protéines, dont 8 essentiels (que l’organisme ne fabrique pas) :
- 8 acides aminés essentiels : valine, leucine, isoleucine, thréonine, méthionine, lysine, phénylalanine, tryptophane.
- 12 non essentiels : alanine, arginine, asparagine, acide aspartique, cystéine, glutamine, acide
La digestion : de la protéine aux acides aminés
Les acides aminés sont en grande partie apportés par l’alimentation. Lorsque l’on mange des protéines (viandes, poissons, œufs, légumineuses, …), elles sont digérées et dégradées par les sucs gastriques au niveau de l’estomac, puis dans l’intestin grêle par des « peptidases », des enzymes capables de casser les liaisons entre chaque acide aminé.
Les acides aminés libérés sont ensuite absorbés à travers la barrière intestinale et se retrouvent dans le sang, où ils pourront alimenter l’ensemble de l’organisme afin de constituer de nouvelles protéines.
Pour fabriquer des protéines, mais pas seulement !
Si les acides aminés sont indispensables en tant qu’éléments constitutifs des protéines, ils ont aussi d’autres rôles à jouer ! Certains sont des précurseurs utilisés pour la synthèse de diverses molécules : la tyrosine par exemple, peut être transformée en dopamine, un neurotransmetteur.
Outre les 20 acides aminés servant à fabriquer les protéines, il existe une multitude d’autres acides aminés dits « non protéinogènes » : ils peuvent intervenir dans le métabolisme cellulaire, la synthèse d’hormones, la production de toxines…