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L'essentiel

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L’intestin, une usine perfectionnée

Son rôle ? Parachever la digestion des aliments broyés et prédigérés par la bouche et l’estomac.

L’intestin grêle

L’organe fait au total 6 à 8 mètres de long intégrant intestin grêle et côlon. Ce haut lieu de la digestion délivre ou non un laissez-passer aux nutriments. Bien que recevant un contenu «prétraité», l’intestin grêle n’en est pas moins indispensable, puisqu’il provoque en association avec les enzymes pancréatiques et hépatiques (la bile) la fragmentation des grosses molécules alimentaires en petits éléments communément appelés nutriments. Il s’agit des sucres, acides aminés, acides gras, vitamines et minéraux.

Les nutriments doivent ensuite être absorbés, c'est-à-dire passer dans le sang. Pour permettre cette opération, l’intestin grêle est pourvu d’une muqueuse très finement repliée sur elle-même, qui couvrirait une fois dépliée une surface de 400 m2 équivalente à la surface d’un terrain de basket.

Sa surface est hérissée de millions de villosités, elles-mêmes couvertes de microvillosités ; on parle de « bordure en brosse ». Sa structure très mince (4/100 de mm) est tout aussi particulière puisqu’elle est constituée de cellules appelées entérocytes. Ces derniers ont une existence éphémère de 2 à 6 jours entraînant le renouvellement permanent de la muqueuse.

De quoi être très efficace pour absorber les nutriments au plus vite et au mieux !

L’intestin présente une structure appelée bordure en brosse permettant une absorption optimale des nutriments.

Les entérocytes, bases de la structure intestinale

Le côlon

Dernier organe de l’appareil digestif, le gros intestin n’en est pas moins indispensable au bon déroulement des longs processus que sont la digestion et l’assimilation des nutriments.

1,5 mètres seulement de son entrée (le cœcum) à sa sortie (le rectum) ! Entre les deux, le côlon qui pousse les résidus vers la sortie. Les colonocytes (ou cellules du côlon) possèdent une bordure en brosse hautement spécialisée dans la réabsorption active de l’eau.

La digestion colique est exclusivement assurée par la flore bactérienne (c’est dans le côlon qu’elle est la plus importante en nombre) qui, par des phénomènes de fermentation et de putréfaction, assure la dégradation de résidus alimentaires ayant échappé à la digestion, en particulier les fibres, tout en produisant des substances utiles tels que des vitamines et acides gras.

C’est dans le gros intestin que se concentre la majorité du microbiote intestinal, puisque l’on y retrouve une densité maximale de 10 milliards à 10 000 milliards de bactéries/ml, contre « seulement » 10 000 à 10 millions ans l’intestin grêle !

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