Les traitements aux phyto-estrogènes
Pour contrôler en partie les effets indésirables de la ménopause sans prendre de traitement hormonal (THM), il peut être utile, mais après avis médical, de consommer des phytoestrogènes.
Ces hormones issues du monde végétal possèdent en effet une structure chimique très proche de celle des hormones féminines et peuvent ainsi compenser partiellement la chute des hormones produites par les ovaires à la ménopause.
Parmi les estrogènes que renferment près de 300 plantes, les plus connus sont les isoflavones, que l’on trouve consomme dans la farine, le lait et le tofu de soja, ainsi que dans d’autres légumineuses (fèves, haricots, pois, lentilles). Les autres classes de phyto-estrogènes à vertu potentiellement thérapeutique sont les lignanes, présentes dans les graines de céréales complètes, de lin, de sésame et dans le houblon, et les coumestanes, dans des plantes comestibles pour le bétail (luzerne, trèfle).
Les phytoestrogènes dans l’alimentation
Malheureusement, l’alimentation ne suffit pas à fournir à l’organisme féminin les 40 à 80 mg de phytoestrogènes quotidiens qu’il lui faudrait par jour pour corriger les effets de la ménopause. Seule la consommation quotidienne de 20 g de tofu, préparation japonaise à base de soja, ou d’un demi litre de lait de soja pourrait permettre d’absorber la dose minimale efficace. Malheureusement, le palais des femmes occidentales est moins friand de soja que celui des Japonaises et leur flore intestinale est moins apte que celle des femmes du Pays du Soleil Levant à transformer la daidzéine, l'un des phytoestrogènes du soja, en équol, molécule protectrice du système cardio-vasculaire, en particulier.
Attention ! Les femmes ayant des antécédents personnels ou familiaux de cancer ne doivent pas consommer de phytoestrogènes sans avis médical préalable.