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Alimentation anti-âge

L'essentiel

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Existe-t-il vraiment une alimentation anti-âge ?

Non. Il n’existe pas d’alimentation-miracle, de panacée alimentaire permettant de ne pas ou peu vieillir.

Tout au long de la vie et surtout à partir de 50 ans, adopter une alimentation saine et équilibrée, sans mauvaises graisses et surtout pas trop sucrée, mais riche en vitamines, minéraux et autres nutriments anti-oxydants, doit être une priorité pour prévenir le risque de maladies liées à l’âge.

Qu’est-ce que l’alimentation anti-âge ?

L’alimentation anti-âge est d’abord celle qui fuit les aliments industriels ultra-transformés, renfermant du sel, du sucre, des acides gras trans-hydrogénés, des produits de glycation (les AGE, formés par la réaction entre le sucre et les protéines lors de la cuisson à haute température), ainsi que des additifs, des colorants et autres conservateurs. Consommées régulièrement, ces denrées favorisent surpoids, diabète, artériosclérose, maladies cardio-vasculaires et cancers, ces grands maux du vieillissement. Plus la liste des composants d’un aliment est longue, plus il faut éviter d’acheter le produit en question.

Manger en priorité ce qui est local

L’alimentation anti-âge se trouve, en revanche, sur les étals des marchés de proximité, car elle fait une large place aux fruits et légumes (bio de préférence) de toutes les couleurs, ces aliments anti-oxydants par excellence, riches en vitamines, en sels minéraux et en polyphénols. Elle privilégie la viande maigre, de volaille, plutôt que la viande rouge. Elle intègre peu de graisses animales saturées (produits laitiers gras, charcuteries, viennoiseries, frites, chips), mais davantage de bons acides gras, mono- et poly-insaturés (l’acide oléique de l’huile d’olive et les oméga 6 et 3, présents dans les huiles de colza, de noix et les poissons gras : sardine, hareng, maquereau…). Enfin et surtout, elle limite drastiquement la consommation de sucres dit « simples » ou « rapides », que l’on trouve dans les confiseries, les gâteaux et entremets, les confitures, les céréales de petit déjeuner, les sodas et autres boissons sucrées.

L’alimentation à index glycémique bas

Privilégier les céréales complètes aux raffinées

Privilégier un index glycémique bas

En règle générale, il s’agit de composer son menu avec une majorité de denrées à index glycémique (IG) bas. L’IG, qui varie de 0 à 100 (pour le sucre pur, le glucose), classe les aliments selon leur capacité à augmenter plus ou moins vite la glycémie, le taux de sucre dans le sang. Par exemple, mieux vaut manger des lentilles à IG bas plutôt que de la purée de pomme de terre et du pain complet plutôt que de la baguette à IG plus élevé. Mais certains desserts que l’on aurait tendance à écarter ont en fait un IG assez bas, comme le chocolat noir et la plupart des fruits frais (pomme, poire, agrumes, petits fruits rouges).

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