Bonnes pour la digestion, mais à la bonne dose
La grande majorité des épices agissent positivement sur les troubles digestifs mineurs, l’hyperacidité, la sécrétion des sucs gastriques, la motricité intestinale.
Nombre d’entre elles sont reconnues comme anti-inflammatoires, antiseptiques, antioxydantes, antifongiques et tonifiantes. Mais il est inutile, voire dangereux d’en consommer exagérément en vue de soigner une pathologie.
En effet, les essences susceptibles d’apaiser ou de soigner certains symptômes peuvent aussi être à l’origine d’effets secondaires gênants (acidité gastrique) ou plus graves. Il faut distinguer le pouvoir modéré d’une épice utilisée pour rehausser la saveur des plats de celui beaucoup plus puissant de son huile essentielle ou encore des extraits normalisés.
Ceci étant, en usage alimentaire, elles éveillent nos papilles, colorent les plats, soignent nos petits maux et équilibrent nos humeurs sans mettre la santé en danger. On en profitera donc au quotidien à des doses raisonnables et en les diversifiant. Elles se révèlent très utiles dans les régimes pauvres en sel en compensant son absence par leur arôme.
La mouture des épices a souvent provoqué la dispersion des principes actifs. Stockée dans des flacons, la poudre est moins riche que les épices fraîches achetées en petite quantité. Elles se conservent dans une boîte hermétique, au frais.
Choisir et conserver ses épices
- Le safran : ne consommer que les pistils, fins filaments de couleur pourpre.
- Le curcuma : le rhizome est à consommer frais.
- Le gingembre : le rhizome est à consommer frais.
- Le piment : on le choisit entier et parfumé, frais ou séché.
- La cannelle : les bâtons doivent dégager un parfum.
- Le clou de girofle : le bouton doit être fermé, brun, dur et parfumé.
