Qu’est-ce que l’hypoglycémie ?
Si l’on suit l’étymologie du mot, « hypoglycémie » signifie « taux de sucre en dessous de la normale ». L’hypoglycémie n’est généralement pas dangereuse, mais le cerveau peut être endommagé si les chutes de glycémie sont sérieuses et répétées. En effet, le cerveau consomme à lui seul 6 g de glucose par heure !
L’hypoglycémie véritable (appelée hypoglycémie organique) est en fait plutôt rare. Elle est toujours liée à une maladie ou à la prise de médicaments, un dysfonctionnement de l’insuline étant mis en cause dans presque tous les cas. Ainsi, l’hypoglycémie organique peut être due à la prise d’insuline et de traitements hypoglycémiants en cas de diabète, à des troubles métaboliques (hypothyroïdie, déficit d’hormone de croissance, à une tumeur pancréatique ou hépatique, à une insuffisance hépatique, à une intoxication alcoolique aiguë [coma éthylique]).
Elle peut survenir à tout moment, mais est plus fréquente à jeun. Sur le long terme, elle peut s’accompagner d’une prise de poids due à un besoin de nourriture assez fréquent afin de compenser l’hypoglycémie.
On emploie couramment le terme d’hypoglycémie pour définir des malaises ou sensations désagréables qui seraient dues à une insuffisance de sucre dans le sang, symptômes disparaissant après une prise de sucre. La plupart du temps, ces malaises résultent en fait d’un dérèglement du système nerveux autonome, appelé dysautonomie (sorte de malaise vagal). En effet, les symptômes sont similaires et également soulagés par la prise de sucre.
L’hypoglycémie réactionnelle
Quand une hypoglycémie survient chez une personne ne souffrant d’aucune maladie, on parle d'hypoglycémie réactionnelle. Elle survient généralement quelques heures après un repas riche en sucres, entraînant une augmentation soudaine de la glycémie. En réponse à cette hyperglycémie, l’organisme déclenche un pic d’insuline excessif suivi d’une chute brutale de la glycémie. Celle-ci s’accompagne alors d’une baisse soudaine d’énergie, de vertiges et d’une grande sensation de faim.
Comme pour toute hypoglycémie, on peut contrer le malaise par la prise d’un aliment sucré. Mais attention à ne pas consommer un aliment à fort index glycémique ! Le risque étant de déclencher à nouveau une hypoglycémie réactionnelle dans les heures qui suivent. Préférer un fruit ou une poignée d’oléagineux.
Appétit et pic glycémique
De plus, l’insuline produite après le pic glycémique agit en régulant 2 hormones clés de la régulation de l’appétit : elle freine la sécrétion de leptine (hormone sécrétée par le tissu adipeux et inhibant l’appétit), tout en activant la ghréline (hormone stomacale stimulant l’appétit).
Ces phénomènes "yoyo" répétés quotidiennement au cours de différents moments de la journée, induisent non seulement une surconsommation en vitamines B et oligoéléments, mais aussi un épuisement du pancréas et l’insulino-résistance des cellules de l’organisme, terrain propice au développement d’un syndrome métabolique, puis d’un diabète de type 2.
Causes et symptômes de l’hypoglycémie réactionnelle
Les causes principales des hypoglycémies réactionnelles à répétition sont :
- Excès de consommation de sucres simples
- Grignotages d’aliments sucrés entre les repas
- Repas pauvres en fibres et en sucres complexes
Une hypoglycémie réactionnelle se traduit par divers symptômes : fatigue et pâleur (« coup de pompe »), étourdissement, sensation de faim et envie de produits sucrés, tremblements, maux de tête, vision perturbée, transpiration…
Une QUESTION ? un commentaire ? N’hésitez pas
Bonjour Thib, Nous comprenons bien vos difficultés au quotidien. Seuls des professionnels de santé peuvent chercher avec vous une solution à vos hypoglycémies. Rapprochez-vous de spécialistes de la micronutrition ou diététiciens qui pourront peut-être détecter votre problématique spécifique (manque d'un micronutriment, absorption intestinale des nutriments insuffisante, etc.). Nous espérons que d'autres lecteurs de notre magazine pourront partager leurs solutions s'ils ont été dans la même situation que vous.
Cordialement
Bonjour, jeune (30) je souffrais d'hypoglycémie réactionnelle mais je mange plus santé, beaucoup moins de sucres directs, et maintenant (56) je vais définitivement mieux. Est-ce que l'on peut faire le jeûne intermittent (que je fais depuis 6 mois) 6 / 18 ou il est préférable de s'y abstenir. Je suis capable de le faire mais j'ai faim durant la matinée.
Bonjour Bernard, l'alimentation est en effet le levier principal en cas d'hypoglycémie réactionnelle. Quant à votre jeûne intermittent, nous vous conseillons d'en parler avec votre médecin traitant, seul habilité à vous répondre. Cordialement
Bonjour, Vous suivez sans doute les conseils hygiéno-diététiques de votre professionnel de santé. Une alimentation équilibrée vous soutient dans le maintien d'une bonne glycémie. Vous trouverez quelques conseils ici :
https://www.pensersante.fr/gerer-alimentation-saine-et-diabete
D'autre part, le chrome est l’oligoélément anti-sucre idéal pour réguler sa glycémie.
https://www.pensersante.fr/les-aliments-riches-en-chrome
Bonjour est ce que les chirurgie bariatrique on un rapport avec les hypoglycémie réactionnelle? La dernière crise as conduis à une prise en charge aux urgences
Bonjour, notre magazine d'informations santé-nutrition en ligne ne peut se substituer à l'avis d'un professionnel de santé. Votre médecin est seul en mesure de vous apporter une réponse. Bien cordialement
Bonjour, Afin de limiter ces réactions d’hypoglycémie, il est important de consommer des aliments dont l’index glycémique est faible voire modéré.
De façon générale, il est nécessaire de :
- limiter la consommation de produits sucrés tels que : sodas, jus de fruits, confiseries, pâtisseries, viennoiseries
- limiter la consommation de produits industriels, les produits raffinés et/ou transformés ; penser aux légumineuses qui ont un index glycémique faible : lentilles, pois chiches, haricots secs, soja…
- augmenter la consommation de fibres : fruits et légumes frais de saison, produits céréaliers complets
- limiter les grignotages entre les repas (en collation, préférez une poignée d’oléagineux accompagnée d’un fruit frais de saison)
- préférer un petit-déjeuner protéiné (afin de limiter les hypoglycémies de fin de matinée)
- pratiquer une activité physique douce et régulière
En espérant vous avoir apporté les éléments nécessaires à une meilleure gestion de l'hypoglycémie. La rédaction Penser Santé
Bonjour , homme 33ans , depuis plusieurs années je fais le yoyo violemment au points de me couper du monde et de mes activités..
Je fais en moyenne 4 hypoglycémies pas jours, j'ai tout essayé en therme de régime le dernier pâtes complètes au petit déjeuner avec morceau de fromage ou de dinde 30 min après 1.80gr si c'est pas plus , résultat 1h30 après le repas chutes violente dans les 0.60 avec symptômes très invalidant tels que vertige, sueurs, tremblement, concentration dialogues qui demandent plus d'efforts et jambes couper et une sensation très désagréable une pression dans tout le corps du ressucrage pates complètes ou pain complèt fromage blance ou biscuits céréales attendre 15min minimum voir 20 min pour que les symptômes s'en vont et ensuite rebolotte 1h30 après pareil . Voilà mon quotidien et les médecins qui sont dépassé ou comprennent pas malgré des examens et s'en foutent au points de s'effacer. Je peux donc pas travailler car au effort hypoglycémie accélèrer , et perte de poids et urine ++. Lon quotidien se résume à surveiller ma glycémie au moindre fait car en 15min je peux passé de 1.30gr à 0.60gr😰 . Àvez vous une idée ou expérience similaire..?
Je vous remercie d'avance.